réactions françaises

Publié le par Sarah

Alors bon, je suis à la maison et ça fait un bien fou, je sniffe les odeurs de métro et je me paume dans les rayons "fromages" à carrefour, (qui est plus grand à lui tout seul que mon supermarché chinois) (et qui pue moins, même si c'est le rayon fromages). Et je note des réactions étonnantes quand je dis que je vis en Chine. Au rang numéro un des questions : -c'est comment la Chine ? > ben euh comme ça en une phrase c'est un peu dur de répondre, c'est grand et c'est loin quoi. (après ça tu perds l'attention de ton interlocuteur, qui enchaine) -Ils mangent du chien/chat ? > alors là oui et non, ça dépend des régions toussa... mais oui j'ai vu plein de chats se faire capturer par des trafiquants qui les revendent dans le sud de la Chine.. (mais là tu les as perdus encore) Sans compter tous ceux qui confondent la Chine et le Japon et qui me demandent "ah oué, c'est comme dans les mangas?" Mais la plus drôle c'est quand même cette réaction. A la question "et vous parlez chinois ?", je réponds "oui, enfin je me débrouille", et là on me dit "Ah bon ???? ah ben on dirait pas......."
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R
<br /> Merveilleuse Histoire d'un Francais de souche noir en Chine tiré du journal France-Antilles . Les Chinois sont très sympas. Ils sont nombreux dans le département de la Guadeloupe (France). Et nous<br /> les adorons et n'ont aucun problème d'intégration .<br /> <br /> itinéraire d'un Français de souche noir en Chine .<br /> Originaire de Baie-Mahault en Guadeloupe, Arnaud Reinette a lancé depuis trois ans une société d’import-export en Chine. Entretien.<br /> <br /> Arnaud Reinette a fondé la société Misstang.com à Canton, en Chine © DR Voilà un jeune homme qui n’a pas froid aux yeux. Titulaire d’un BTS en management hôtelier obtenu à Paris et d’une licence en<br /> gestion d’entreprise décrochée à Toronto au Canada, suivi d’un cursus en leadership à HEC Montréal, Arnaud Reinette a créé sa première société sur le Web à l’âge de 21 ans au Canada, pays où il a<br /> résidé pendant 4 ans. Aujourd’hui, à 29 ans, il dirige Misstang.com, une entreprise spécialisée dans l’import-export basée à Canton, dans le Sud de la Chine. Entretien sur un parcours atypique.<br /> <br /> Quelle est la nature de vos activités en Chine ?<br /> Arnaud REINETTE : Depuis 3 ans j’ai créé une société d’import-export qui s’appelle « Misstang.com ». Cette entreprise basée à Canton a pour vocation d’aider les PME et TPE qui souhaitent faire<br /> fabriquer ou importer des produits en provenance de Chine. Pour faire simple mon rôle est de trouver pour le compte de mes clients des usines capables de fabriquer des produits au meilleur prix.<br /> Aujourd’hui je travaille avec des clients français, russes, canadiens, espagnols, et je souhaite bien sûr tisser des partenariats d’affaires avec mes compatriotes guadeloupéens.<br /> <br /> Pourquoi avoir choisi la Chine ?<br /> Arnaud REINETTE : Dans le domaine de l’import-export, l’Asie est devenu une zone incontournable pour réussir en affaires. De plus, il y a beaucoup d’opportunités ici pour les jeunes entrepreneurs<br /> comme moi qui souhaitent créer leur propre entreprise.<br /> <br /> Quelles difficultés avez-vous rencontrées dans le cadre de votre installation ?<br /> Arnaud REINETTE : La barrière de la langue est sans aucun doute l’un des plus gros challenges que j’ai dû relever. Aujourd’hui je parle le Chinois, mais cela n’a pas toujours été ainsi, à mon<br /> arrivé je ne parlais pas un seul mot de Mandarin.<br /> Il existe beaucoup de divergences entre la culture chinoise et ma culture antillaise, il m’a donc fallu avoir une ouverture d’esprit suffisante pour comprendre le mode de fonctionnement des<br /> Chinois. En Chine, « oui » peu parfois vouloir dire « non ».<br /> <br /> A ce qu’il paraît vous avez un surnom là-bas ?<br /> Arnaud REINETTE : Oui, mon nom chinois est Hu-Jia Ming : Hu est le nom de famille du président chinois actuel Hu Jintao, Jia signifie bonté, Ming veut dire célèbre. Ce sont mes amis chinois qui<br /> m’ont baptisé ainsi.<br /> <br /> Comment vous est venue l’idée de vous lancer dans les affaires ?<br /> Arnaud REINETTE : Etant plus jeune j’ai eu la chance de faire la rencontre du milliardaire Michael Dell, 15e plus grande fortune du monde. Alors que je discutais avec lui de son parcours<br /> remarquable, il m’a cité une phrase de Shakespeare que je n’oublierai jamais : « We know what we are, we don’t know what we may be » (nous savons ce que nous sommes, nous ne savons pas ce que nous<br /> pourrions être). Depuis ce jour la j’ai eu un déclic, et j’ai pris conscience que moi aussi je pouvais me donner les moyens de réussir.<br /> <br /> Vous avez de nouveaux projets actuellement ?<br /> Arnaud REINETTE : Je viens d’ouvrir ma première parfumerie en Chine, et je me fixe pour objectif d’en ouvrir d’autres avant la fin de l’année.<br /> <br /> On reproche généralement aux jeunes Antillais de partir étudier et de faire une carrière à l’étranger, sans revenir ensuite au pays pour lui faire bénéficier de leurs compétences. Pensez-vous<br /> repartir travailler en Guadeloupe ?<br /> Arnaud REINETTE : La Guadeloupe est un point de départ pour beaucoup d’entre nous mais selon moi l’objectif n’est pas d’être le premier à y retourner. Je considère au contraire que lorsqu’on<br /> revient dans son pays c’est pour y apporter un vrai projet qui pourrait contribuer de façon concrète au développement. Revenir sans projet véritable n’aurait pas grand intérêt à mon sens. Pour ma<br /> part, je crois que c’est faire preuve d’humilité de reconnaître que j’ai encore beaucoup de chose à apprendre à l’étranger avant de pouvoir prétendre apporter une expertise notoire dans mon<br /> pays.<br /> <br /> Quel message avez-vous pour les jeunes Guadeloupéens ?<br /> Arnaud REINETTE : Poursuivez vos études autant que possible car des diplômes on en a jamais trop ! Multipliez vos voyages à l’étranger, entreprenez ! Le jeune Guadeloupéen type de demain je<br /> l’imagine parler quatre langues étrangères, trader à la bourse de Wall Street, cadre supérieur à la Nasa, ou encore journaliste à la BBC ! Il faut oser avoir de grands rêves car de par notre<br /> insularité, nous n’avons pas le choix, sauf de faire partie des meilleurs !<br /> <br /> Propos recueillis par Philippe Triay<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Hahaha, j'adore! C'est fou que les clichés persistent comme cela.<br /> Une chose est certaine cela prouve que les français (en général) ne connaissent vraiment pas grand chose à la Chine.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> au fait, y a-t-il des joueurs d'Othello/Reversi en Chine ?<br /> En souvenir d'as de pique :)<br /> <br /> Rémi<br /> <br /> <br />
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T
<br /> Ben on ne dirait pas que tu parles chinois car tu n'as pas les yeux bridés :-)<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Haha, excellent la dernière phrase.<br /> C'est vrai qu'on peut souvent deviner le niveau de quelqu'un en chinois rien qu'en regardant sa tête :)<br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> ben oué j'étais morte de rire... en fait elle voulait dire que c'était pas banal (ou alors que j'avais pas l'air d'une intello boutonneuse avec des grosses lunettes, du genre à être super<br /> intelligente et à parler 10 langues)<br /> <br /> <br /> <br />